dimanche 17 juin 2012

Slim Riahi, l’homme qu’il ne faut pas


Par Mehdi Ayadi 

Le 16 juin 2012, le Club Africain a un nouveau président en la personne de Slim Riahi, homme d’affaires apparemment très fortuné, inconnu dans le monde du football, connaissant peu l’histoire d’un club aussi prestigieux et ayant accusé un échec cuisant lors des élections de l’Assemblée constituante.

Il sera entouré d’un Bureau directeur dont les compétences ne sont pas prouvées. Une multitude de questions taraude l’esprit de tous les fans du club au sujet des tenants et aboutissants de l’arrivée fulgurante d’une personnalité aussi énigmatique, qui aurait pu atterrir dans n’importe quel autre club de la capitale si les conditions le permettaient.

Faut-il voir avec cette arrivée uniquement le renflouement des caisses du club, déjà très éprouvées ? L’origine de sa fortune reste à ce jour très douteuse et sujet à plusieurs interrogations nécessitant élucidation.
L’argent est-il suffisant pour gérer un club d’une grande envergure, à défaut de grande compétence et d’expérience de gestion des hommes dont le club a réellement besoin ?
Est-ce qu’une gestion approximative des affaires ne va-t-elle pas compliquer la situation d’un club déjà sous pression, surtout lorsqu’elle sera menée par une personne sans grande référence mais perçu comme le Messie par lequel passe le salut assisté d’un Bureau directeur dont les attributions ne sont ni claires ni définies ?

Le nouveau président, après l’échec électoral cherchera à redorer son blason terni, par le passage obligé d’une exposition médiatique dont il bénéficiera en tant qu’acteur sur la scène du sport roi nécessitant de grandes qualités de communicateur qui lui font actuellement défaut.
Côté jardin et cerise sur le gâteau, un homme dont la virginité doit être prouvée a été aperçu lors de l’Assemblée générale élective du club. Il s’agit de Borhène Bsaies,  pressenti pour faire son entrée au comité directeur, l’homme de toutes les controverses. Quelle belle image pour le club qui défend toutes les valeurs d’intégrité, des valeurs reprises par les groupes de supporters dans toutes les manifestions sportives à travers leurs chants.

De quoi sera fait l’avenir du Club Africain de demain ? Le futur proche nous le dira.
Amis Clubistes, j’ai terminé mon billet. Vous pouvez commencer à m’insulter.
Mehdi Ayadi sur Twitter 

3 commentaires:

  1. B’jour. Tout d’abord sachez Mr l’apôtre de la discorde sportive (ton titre est révélateur) que le webclubiste n’a pas vocation à rendre les coups. Quand la critique est constructive , les enseignements n’en sont que mieux tirés. Maintenant, c beau de balancer des inepties rien que pour faire le buzz (et là c encore + grave), mais encore faut-il rester fidèle à sa ligne éditorial et à une certaine éthique. Par aileurs, je ne me rappelle pas avoir lu sur ce blog un brûlot fustigeant d’autres responsables sportifs qui ont pourtant mangé à tous les râteliers. C’est dire l’ampleur des soupçons de mauvaise foi qui planent sur cet article. Du temps de l’éminence grise, abdelwahab abdallah, on appelait ça un papier commandé dont le contenu variait selon l’humeur du prince…
    Dommage, je le trouvais sympa ce blog mais la crédibilité du (des) rédacteur(s) en a prit un sacré coup avec ce brûlot.

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  2. Mr Khouini, ceci est un blog et les idées qui y sont présentées n'engagent que leur auteur. Je n'ai pas envie de commenter l'actualité sportive et extra-sportive des autres clubs car sur le plan national, je ne m'intéresse qu'au Club Africain. Tu as raison de croire que j'ai été mandaté par des forces occultes pour pondre ces inepties. En effet, le Mossad, la CIA et le KGB m'ont demandé de critiquer Slim Riahi parce qu'il nuisait à leurs intérêts dans le championnat de Ligue 1. Bref, j'aurais préféré que ton commentaire soit basé sur des contre-arguments et non sur des attaques personnelles qui n'apportent rien au débat.

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